La FIA et les pilotes du WRC ont trouvé un accord

Après l’incident du rallye de Suède, la FIA et les pilotes du WRC semblent cette fois avoir trouvé une voie de réconciliation. Pour rappel des faits, Fourmaux avait reçu une amende de 10000€ (+20000€ si récidive sous douze mois) suite à son langage « grossier » lors de l’interview au point stop de la Power Stage finale suédoise.

L’intégralité des équipages du WRC (pilotes et copilotes) avaient donc décidé de créer un collectif : le WoRDA (World Rally Driver Alliance). En tant qu’acteurs principaux de la compétition, ce mouvement a pour but de préserver leurs droits et éviter les décisions unilatérales devenues de plus en plus fréquentes et lourdes. Ils ont expliqué notamment que l’adrénaline développée (face notamment à la pression médiatique, à la vitesse à bord des autos et aux risques encourus…) avait pour conséquence de les faire réagir quelque fois à chaud et sans filtre. Les règles concernant la retenue du langage voulues par la FIA s’en retrouvent ainsi compliquées à respecter.

Dès ce week-end sur l’épreuve des Îles Canaries, un assouplissement du réglement sera mis en place via des un système de zones contrôlées et non contrôlées quant aux propos des équipages. Les zones non contrôlées regroupent les moments pendant les spéciales, les liaisons et à la fin de chaque chrono. Les parties contrôlées sont les interviews par exemple lors des conférences de presse.

Les pilotes, qui au Safari Rally Kenya ne répondaient plus aux interviews officiels (ou dans leurs langages maternels), devraient donc reprendre une activité normale aux Canaries.