
Après les deux manches sur terre sud-américaines raflées par Ogier et sa Yaris Rally1, la fin de saison WRC 2025 s’annonce passionnante alors qu’il reste désormais trois épreuves avec l’Europe, le Japon et l’Arabie Saoudite.
De retour sur le vieux continent, direction l’Europe Centrale pour le douzième rendez-vous du calendrier avec 47 équipages (dont 10 Rally1 et 14 Rally2) qui vont s’affronter du 16 au 19 octobre sur dix-huit spéciales sur le goudron. Ce rallye qui a la particularité de se dérouler sur trois pays (Allemagne-Tchéquie-Autriche), avec le parc d’assistance posé en Bavière à Passau, fait sa dernière apparition sur le championnat du monde des rallyes puisqu’il n’a pas été retenu pour figurer au calendrier l’année prochaine.
Ogier leader du championnat pour deux points devant Evans sera présent aux côtés du Gallois et accompagné par trois autres Toyota Yaris Rally1 aux mains de Rovanperä, Katsuta et Pajari (Team B pour ce dernier). Hyundai va tenter de contrer son rival japonais avec ses trois i20 Rally1 confiées à Neuville, Fourmaux et Tänak qui lui ne marque plus de points pour l’équipe coréenne en cette fin d’année (explications ). Enfin chez M-Sport, Munster et McErlean vont évoluer sur les deux Ford Puma Rally1 du Team britannique.
Peu importe l’issue finale du Central European Rally, le champion du monde des pilotes 2025 ne sera pas connu ici mais par contre le titre constructeurs peut être remporté par Toyota qui doit pour réussir, conserver 120pts d’écart sur Hyundai (125 actuellement après le Chili).
En WRC2, on retrouvera un plateau plutôt maigre de neuf autos seulement avec notamment Daprà, Léo Rossel, Gryazin, Cachón, Černý et Schwarz. A noter Solberg titré Champion du Monde de la catégorie au Chili est aussi engagé, et l’absence de Yohan Rossel qui a terminé sa saison.
Le Live Text du WRC Central European Rally 2025 avec les horaires, les infos, les faits de course, les engagés, les cartes, les résultats, les ordres de départ par journée… est disponible ► ici.

Lancia officialise son arrivée sur le WRC2 en 2026

La toute nouvelle Lancia Ypsilon Rally2 HF Integrale roulera en mondial dès la saison 2026 ! Après avoir présenté sa nouvelle auto début septembre, la marque italienne vient d’officialiser ce samedi sa participation sur le championnat du monde des rallyes 2026 dans la catégorie WRC2.
Il faudra encore attendre quelques semaines pour connaitre les noms des pilotes qui vont piloter et débuter dès le rallye WRC Monte-Carlo en janvier prochain.
Lancia enters the race. Welcome to WRC2.
The countdown has started.
First stop: WRC2 Monte Carlo, January 2026.
Are you ready?#Lancia #LanciaIsBack #Rally2HFIntegrale #WRC2 @OfficialWRC @FIAERC @fia pic.twitter.com/tCE5aNSFKW— Lancia (@lancia_official) October 18, 2025

Latvala vainqueur à l’EHRC des Asturies en Espagne

Après la Costa Brava, la République Tchèque et la Grèce, Latvala vient de remporter son quatrième succès ce week-end sur le FIA European Historic Rally Championship avec sa Toyota Celica Turbo 4WD ST185.
Accompagné par sa copilote Janni Hussi, il décroche cette nouvelle victoire sur les spéciales asphaltes du Rally de Asturias Histórico au nord-ouest de l’Espagne.
It’s a win at @RallydeAsturias #Toyota #JMLSports #victory pic.twitter.com/C7bniQNGfA
— Jari-Matti Latvala (@JariMattiWRC) October 18, 2025

Dani Sordo Champion du Portugal 2025

Après la décision de Hyundai Motorsport de n’engager que trois i20 Rally1 sur le WRC cette saison avec Tänak, Neuville et Fourmaux, Sordo s’est alors tourné vers le championnat du Portugal au volant d’une i20 Rally2.
Face notamment à Kris Meeke au volant d’une Toyota Yaris Rally2, la bataille fut difficile. Le Britannique s’est imposé quatre fois et Sordo a totalisé trois victoires avec une dernière pour huit dixièmes face à Meeke. Cet ultime succès de l’Espagnol au Rallye Vidreiro Centro de Portugal le sacre Champion du Portugal 2025.
⏱️ #RallyVidreiroCentrodePortugal
FINALSORDO
2⃣ Meeke +0.8
3⃣ Henriques +1:01.4
4⃣ Teodósio +1:06.0
5⃣ Araújo +1:10.3#TeamHyundaiPortugal #CPR pic.twitter.com/YvKDsuCMRn— Dani Sordo (@DaniSordo) October 18, 2025

La Ford Puma Rally1 2024 de Sesks chez Solido

Retour sur la saison WRC 2024 aujourd’hui avec un pilote qui a marqué les esprits au volant de la Ford Puma Rally1 de l’équipe M-Sport en tant que privé : Martins Sesks !
Le Letton, accompagné de son copilote Francis Renārs, a participé à trois épreuves en 2024 en Pologne, Lettonie et Chili. Des performances prometteuses dans la catégorie reine recompensées par sept épreuves en 2025.
Disponible à la vente, le fabricant de voitures miniatures SOLIDO nous propose la belle reproduction fidèle au format 1/18ème de la Ford Puma Rally1 qui a évolué sur le rallye WRC de Lettonie 2024.



Martins Sesks at Tet Rally #WRC Latvia 2024 • Ford Puma Rally1 scale model 1-18 by @SolidoModels • @MSesks @LVRally @OfficialWRC @MSportLtd pic.twitter.com/sdNtWnnnNV
— Planetemarcus (@planetemarcus) October 18, 2025

Loutraki va accueillir le WRC de Grèce en 2026

Après une dernière édition à Loutraki en 2013 comptant pour le WRC suivie ensuite de deux années en ERC, le rallye de Grèce avait ensuite déménagé à Lamia toujours pour le championnat d’Europe. Lors de son retour en mondial en 2021, la ville de Lamia était restée le QG des opérations.
En 2026, Loutraki récupère le parc d’assistance avec ses spéciales sur terre comme ce fut le cas dans le passé.
Le programme du rallye WRC Grèce Acropole 2026 sera disponible prochainement ► ici.
A big move is coming up at @AcropolisRally in 2026: https://t.co/h0jgRHb9Pr pic.twitter.com/PFSouSQZ2m
— FIA World Rally Championship (@OfficialWRC) October 15, 2025

Les engagés du rallye WRC du Japon 2025

Alors que les pilotes se préparent en ce début de semaine pour s’affronter au Central European Rally, l’organisation de l’épreuve du Japon (avant-dernière épreuve du WRC 2025) vient de publier sa liste d’engagés.
Du 5 au 9 novembre, 38 équipages (dont 10 Rally1 et 15 Rally2) seront au départ des vingt spéciales sur asphalte situées autour de la ville de Toyota (quatre heures à l’ouest de la capitale Tokyo), avec le parc d’assistance situé au sein même du Toyota Stadium.
Chez Toyota Gazoo Racing on retrouve les habituels cinq pilotes avec Ogier, Evans, Rovanperä, Katsuta et Pajari (Team B). Trois Hyundai i20 Rally1 avec Neuville, Fourmaux et Tänak. Deux Ford Puma Rally1 de l’équipe M-Sport avec Munster et McErlean.
Destination lointaine et titré déjà joué, le plateau du WRC2 (13 engagés) sera relativement faible avec entre autres Greensmith, Solans, Cachón, Gryazin, Dominguez, Yamamoto et Solberg (hors championnat de la catégorie).
Programme et liste complète des engagés du rallye WRC Japon 2025 disponible ► ici.

Al-Attiyah en Puma Rally1 au WRC Arabie Saoudite

Présent en championnat du monde des rallyes en DS3WRC et Fiesta WRC dans les années 2010 avant de se tourner vers le WRC2 (Champion 2014 et 2015), le championnat du Moyen-Orient et le rallye-raid (multiple vainqueur du Dakar), le pilote qatari Nasser Al-Attiyah sera de retour en WRC pour une pige en cette fin de saison.
C’est au volant d’une Ford Puma Rally1 de l’équipe M-Sport que l’on retrouvera Al-Attiyah sur la dernière épreuve du calendrier en Arabie Saoudite du 26 au 29 novembre sur les spéciales en terre autour de Jeddah.
A noter que son copilote sera Cándido Carrera, longtemps pilote de Sordo chez Hyundai, qui est actuellement déjà à droite de Al-Attiyah sur le championnat du Moyen-Orient avec une Skoda Fabia Rally2.

L’intelligence artificielle peut-elle prédire les rallyes automobiles ?
Depuis quelques années, l’intelligence artificielle s’est invitée dans presque tous les domaines du sport. En football notamment, des plateformes spécialisées analysent des volumes massifs de données pour proposer des prédictions fiables sur l’issue des rencontres. On peut citer par exemple des projets comme NerdyTips qui s’appuient sur des algorithmes d’apprentissage automatique pour identifier des tendances et proposer des recommandations pertinentes.
Mais si le ballon rond, avec ses millions de matchs, ses statistiques détaillées et ses bases de données accessibles, se prête plutôt bien à l’exercice, qu’en est-il du rallye automobile ? Est-il réellement possible de prédire le résultat d’un rallye avec l’intelligence artificielle, comme on le fait déjà avec succès pour le football ?
Un sport imprévisible par nature
Le rallye est un sport fondamentalement différent de la plupart des disciplines sportives. Contrairement à la Formule 1 où chaque course se déroule sur un circuit fermé et répétitif, les rallyes évoluent sur des terrains extrêmement variés : routes goudronnées, pistes de gravier, neige, boue, voire glace. Chaque spéciale est unique et changeante. La météo, l’altitude, l’humidité, la température de la route peuvent transformer radicalement les conditions de pilotage d’un jour à l’autre, voire d’une heure à l’autre.
Cette variabilité complique énormément la prédiction. Un pilote peut dominer sur l’asphalte sec mais perdre de précieuses secondes dès que la pluie s’invite. Une crevaison, une sortie de route ou un problème mécanique peuvent ruiner la course d’un favori en quelques secondes. La marge d’erreur est faible et l’incertitude, maximale.
Les données disponibles : un défi majeur
Pour que l’IA fonctionne, il faut des données nombreuses, structurées et comparables. Or, en rallye, les données sont plus difficiles à rassembler qu’en football.
– Données pilotes : on dispose certes des résultats historiques, mais chaque performance est fortement conditionnée par le type de surface, le climat ou la voiture.
– Données véhicules : la télémétrie existe, mais elle est rarement publique. Les équipes gardent jalousement leurs informations de performance (usure des pneus, réglages de suspension, cartographie moteur).
– Conditions de course : contrairement à un terrain de football, les spéciales de rallye ne sont jamais identiques. Même un parcours repris d’année en année peut changer radicalement selon la météo.
Ces obstacles rendent difficile la constitution d’une base de données suffisamment riche pour entraîner un modèle prédictif fiable.
Là où l’IA peut déjà apporter une valeur
Malgré ces contraintes, l’intelligence artificielle a un rôle à jouer. Plusieurs axes apparaissent prometteurs :
1. Analyse comparative des pilotes et des surfaces
L’IA peut identifier des tendances en fonction des résultats passés : tel pilote performe mieux sur la neige (Rovanperä en Finlande, Ogier à Monte-Carlo), tandis qu’un autre excelle sur l’asphalte sec.
2. Prévisions météo et impact sur les temps
En croisant des modèles météorologiques avec les résultats passés, une IA peut estimer l’impact d’une pluie soudaine ou d’une montée des températures sur les écarts entre pilotes.
3. Simulation de scénarios
En utilisant les données de simulation (longueur de spéciale, altitude, revêtement), un modèle peut générer des scénarios de performance attendue, un peu comme un simulateur de course virtuel.
4. Analyse en direct
Pendant un rallye, l’IA peut traiter les temps intermédiaires, la vitesse moyenne et comparer avec les historiques pour ajuster les prédictions étape par étape.
À titre de comparaison, dans le football, l’IA a déjà fait ses preuves grâce à des plateformes qui exploitent de vastes volumes de données pour générer des pronostics fiables, comme c’est le cas ici : https://nerdytips.com/fr/pronostic-du-jour/aujourd-hui. Cela montre que le potentiel existe, même si le rallye reste un terrain plus complexe à modéliser.
Pourquoi la prédiction reste partielle
Même avec les meilleurs algorithmes, il restera toujours une part d’imprévisible. Une branche sur la route, un animal traversant une spéciale, un petit défaut mécanique non détecté avant le départ… autant de facteurs que même l’IA la plus avancée ne peut anticiper.
De plus, contrairement au football où l’événement final (le score) est le résultat d’une accumulation d’actions relativement prévisibles, le rallye peut basculer à tout moment sur un incident unique. Cela rend la prédiction plus proche d’une estimation de tendance que d’une certitude.
Vers une IA hybride : données et expertise humaine
La solution la plus réaliste réside probablement dans une approche hybride. L’IA peut compiler et analyser rapidement des volumes de données colossaux, identifier des corrélations et fournir des probabilités. Mais l’interprétation finale doit intégrer l’expérience humaine : l’avis des ingénieurs, la connaissance du style de pilotage d’un concurrent, ou encore la lecture fine des conditions de route par un copilote chevronné.
C’est d’ailleurs ce qui se fait déjà en football : les plateformes exploitent la puissance de l’IA, mais leurs prédictions sont encore plus efficaces lorsqu’elles sont confrontées à l’expertise humaine. Le même principe pourrait s’appliquer au rallye.
Quelles perspectives pour l’avenir ?
À moyen terme, on peut imaginer plusieurs évolutions :
– Ouverture des données télémétriques : si la FIA ou les constructeurs décidaient de rendre plus accessibles certaines informations, l’entraînement des modèles d’IA deviendrait beaucoup plus efficace.
– Capteurs embarqués connectés : avec l’arrivée des voitures toujours plus instrumentées, des données en temps réel pourraient nourrir directement des algorithmes prédictifs.
– Modèles de simulation plus poussés : combinant réalité augmentée, météo en direct et données historiques, ils pourraient fournir des prévisions affinées spéciale par spéciale.
Dans un monde où l’IA gagne en puissance, il est probable que d’ici quelques années, nous disposerons d’outils capables d’indiquer, avec un certain pourcentage de confiance, qui a le plus de chances de l’emporter sur une épreuve donnée.
Conclusion
Prédire un rallye automobile à l’aide de l’intelligence artificielle est infiniment plus complexe que prédire un match de football. L’imprévisibilité du terrain, la rareté des données accessibles et l’importance des facteurs extérieurs rendent la tâche ardue.
Cependant, l’IA peut déjà apporter une valeur réelle en identifiant des tendances, en simulant des scénarios et en proposant des analyses en direct. L’avenir de la prédiction en rallye ne sera sans doute pas une science exacte, mais une combinaison intelligente d’algorithmes puissants et d’expertise humaine.
Rovanperä se retire du WRC fin 2025

Ce matin sur ses réseaux sociaux via un communiqué officiel sous la forme d’une lettre de remerciements, le double Champion du Monde de la discipline en 2022 et 2023, Kalle Rovanperä vient d’annoncer sa retraite à la fin de la saison 2025 du championnat du monde des rallyes.
Il va finir bien évidemment l’année en cours avec Toyota Gazoo Racing sur les trois dernières manches en Europe, Japon et Arabie Saoudite mais il ne sera pas de retour en 2026.
Avec le soutien de Toyota, le pilote finlandais va relever un nouveau défi l’année prochaine sur le Japanese Championship Super Formula (championnat majeur de monoplaces au Japon) pour ensuite continuer en F2 en 2027, avec comme objectif la Formule 1 dans le futur.




